
Ce parc est le résultat de l’aménagement hydroélectrique de Pierre-Bénite réalisé par la CNR. Dans le lit naturel du Rhône, ne coule qu’une infime partie des eaux du fleuve ; seul un débit réservé de maintenant 100 m3/s, destiné à la préservation des milieux aquatiques et de la forêt de rive (ripisylve). Les activités traditionnelles ont été abandonnées. L’objectif de ce parc est de préserver et mettre en valeur cet espace fluvial tout en conservant son caractère sauvage. Il n’a pas vocation à devenir un parc urbain de loisirs comme celui de la Feyssine à Villeurbanne.
Les prairies inondables en rive droite du Vieux-Rhône
Les aménagements sont limités à la réhabilitation des aspects naturels du fleuve et de sa vallée. Mais aussi pour préserver les traces des activités passées qui liaient fortement les hommes au Rhône. On peut citer les travaux réalisés aux XIXème siècle destinés à améliorer la navigation, aujourd’hui impossible : les épis Girardon, les bacs à traille, les quais. La faune sauvage s’est amplement réinstallée : castor, martinpêcheur, libellules… Ce parc est devenu un lieu privilégié pour l’étude et l’observation des milieux naturels, y compris le lit du fleuve et ses berges devenus facilement accessibles.
Le méandre du Vieux-Rhône au niveau de l’île de la Table Ronde
Le Vieux-Rhône est un espace patrimonial, tant du point de vue nature sauvage qu’histoire du fleuve. Mais la situation de ce parc impose la vigilance des promeneurs. Car le Vieux-Rhône est utile pour évacuer rapidement les crues qui menaceraient Lyon. Du petit débit de réserve, on peut passer rapidement aux flots tumultueux de la crue. De même, la plate-forme industrielle de Feyzin jouxte à l’Est le parc. Du fait de la proximité de cette dernière, le parc des îles et lônes du Rhône est en partie dans les périmètres de sécurité.